Francophonie : à la découverte de l’OIF

Francophonie : à la découverte de l’OIF

Monde Politique

La Francophonie, est à l’honneur comme à l’accoutumée chaque 20 mars, à l’initiative de l’OIF. Découverte d’une institution singulière.

Héritier de l’ACCT

Tout a commencé avec l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT) qui a vu le jour à Niamey dans la capitale nigérienne le 20 mars 1973 au cours de la deuxième conférence intergouvernementale des Etats francophones.

Dans la foulée, 21 pays signent sa charte pour le plus grand bonheur de la France mais aussi de ses promoteurs à savoir Hamani Diori, Habib Bourguiba et Léopold Senghor respectivement président du Niger, de la Tunisie et du Sénégal.

En 1986, elle y organise son premier « sommet de la francophonie » à Versailles en France.

De l’ACCT à l’agence intergouvernementale de la francophonie

Une réforme institutionnelle s’opère après la tenue du sommet de la francophonie de Cotonou en 1995 et celui d’Hanoï en 1997 avec la mise en place d’un secrétariat général. L’égyptien Boutros Boutros-Ghali en devient le premier titulaire.

Par la même occasion, la charte subit une modification et devient la charte de la francophonie. Quant à l’ACCT, elle prend le nom de l’agence intergouvernementale de la francophonie en 1998.

Naissance de l’OIF

La conférence ministérielle d’Antananarivo adopte une nouvelle charte le 23 novembre 2005. Avec cette nouvelle charte, l’agence intergouvernementale de la francophonie se voit absorber dans une nouvelle organisation du nom de : Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) le 01 janvier 2006.

Missions

Si au départ l’OIF se cantonnait aux domaines technique et culturelle, elle va s’étendre à des actions de coopération multilatérale en l’occurrence la promotion de la langue française, de la paix, de la diversité culturelle, de la démocratie et des droits de l’homme. L’appui à l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur, la recherche ainsi que le développement de la coopération au service du développement durable figurent également en bonne place de ses missions.

Organigramme et organismes

L’OIF comporte en son sein plusieurs instances à savoir : le sommet des chefs d’Etats et de gouvernement dénommé le sommet de la francophonie, la conférence ministérielle de la francophonie (CMF), le conseil permanant de la francophonie et le secrétariat général à la tête de laquelle se trouve la rwandaise, Louise Mushikiwabo depuis 2019.

Du côté des organismes, l’on peut citer l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), la chaîne de télévision TV5 Monde, l’Université Senghor d’Alexandrie, l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), le Comité international des Jeux de la francophonie (CIJF) et l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF).

Pour rappel l’OIF regroupe 88 pays membres et dispose d’un siège social basé à Paris en France. Chaque 20 mars, elle y célèbre la journée internationale de la francophonie.

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