France : un prêtre ivoirien emprisonné pour une affaire de 39 millions F CFA

France : un prêtre ivoirien emprisonné pour une affaire de 40 millions F CFA

Divers Monde

Un prêtre ivoirien basé en France est aujourd’hui en prison. Dans le cadre d’une affaire d’escroquerie et d’usage de faux en écriture présumés, il a été interpellé du côté de Clamart en région parisienne comme le rapporte le journal Le Dauphiné.

Il aura fallu l’intervention d’un des paroissiens qui avait permis à la justice de retrouver la piste de ce curé qui a officié dans plusieurs paroisses du Vaucluse (France).

Dans le cadre d’une affaire d’escroquerie et d’usage de faux en écriture présumés, il a été interpellé du côté de Clamart en parisienne. A. (nous préférons taire le nom) est un prêtre du diocèse de Yopougnon en Côte d’Ivoire venu en France en décembre 2011 dans le cadre d’un contrat d’entraide avec le diocèse d’Avignon. Il a occupé des fonctions de vicaire dans les paroisses catholiques de Pertuis, de Mazan et de Monteux dans le Vaucluse.

Plusieurs paroissiens signalent lui avoir, entre janvier 2013 et décembre 2017, remis de manière régulière des sommes d’argent ou fait des virements Western Union pour la création d’une fondation pour enfants abandonnés à Sikensi en Côte d’Ivoire. Des chèques et virements auraient été régulièrement faits et s’élèveraient à 61 000 euros (près de 40 millions FCFA). Les faits reprochés se sont déroulés lorsque le vicaire officiait à Pertuis.

Dans leurs auditions, les victimes, toutes âgées et pour certaines souffrantes, mettent en exergue les explications détaillées du curé pour participer à la construction de cet orphelinat en Afrique, montrant des photographies d’évolution des travaux, des documents de constitution de la fondation ou encore les besoins de voyages pour se rendre sur les lieux.

Les donateurs disent aussi avoir payé des véhicules automobiles allant jusqu’à supporter les frais d’assurances et de réparations… Un autre paroissien indique avoir également financé des études à Paris. Il affirme que le prévenu lui avait même présenté un diplôme Master en 2016.

Avec Le Dauphiné

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