Malgré l’échec de ce qui aurait été le premier lancement en orbite depuis l’Europe de l’Ouest, les espoirs de la Royaume-Uni de devenir un site de lancement de premier plan pour les petits satellites restent intacts. C’est ce que fait savoir le Secrétaire d’État aux Affaires, à l’Énergie et à la Stratégie industrielle, Grant Shapps.
Le lancement du fusée Virgin Orbit lancée à partir d’un gros porteur a subi une anomalie qui l’a empêchée d’atteindre l’orbite.
Le directeur général de Virgin Orbit, Dan Hart, a déclaré dans un communiqué que le groupe espérait reprendre les missions dès qu’une enquête complète aurait été achevée et évaluée.
La fusée a été lancée avec succès au-dessus de l’Atlantique à partir d’un Boeing 747 qui a décollé de Newquay dans le sud-ouest de l’Angleterre, dans ce qu’on appelle un lancement horizontal. Nommée LauncherOne, la fusée a atteint 11 000 miles par heure (17 700 km/h) avant que son système ne tombe en panne. La fusée se serait brisée après l’échec, selon des experts.
C’était le dernier d’une série de revers pour les missions spatiales européennes.
Une fusée Vega-C de fabrication italienne a échoué après son décollage de la Guyane française le mois dernier, et les fusées ont depuis été clouées au sol, tandis que le lanceur Ariane 6 de l’Agence spatiale européenne pour les gros satellites a été retardé.
Le Royaume-Uni a investi environ 20 millions de livres (24 millions de dollars) dans le port spatial et le lancement, d’après le ministre des Sciences George Freeman, tandis que la mission elle-même était en grande partie financée par Virgin Orbit.
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