Au Burkina Faso, le retrait des forces spéciales françaises du dispositif, « Sabre », est devenu une option des autorités françaises.
Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a laissé planer l’hypothèse d’un retrait des forces spéciales françaises stationnées au Burkina Faso. L’annonce du ministre français intervient à la suite d’une manifestation tenue le 18 novembre 2022 au pays des hommes intègres. Motif de la manifestation : départ du Burkina Faso des soldats d’élite français de l’opération « Sabre ».
« Il est évident que la révision de notre stratégie générale en Afrique interroge toutes les composantes de notre présence, y compris les forces spéciales. Sabre (nom du dispositif militaire français basé dans la région de Ouagadougou) a eu un rôle clé ces dernières années dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. », a indiqué Sébastien Lecornu dans les colonnes de nos confrères du Journal du Dimanche.
« Nous travaillons à une organisation du format de nos bases militaires existantes. Elles devront garder certaines capacités, pour protéger nos ressortissants par exemple, mais aussi se tourner davantage vers la formation des armées locales. Il n’est plus question de lutter contre le terrorisme à la place de nos partenaires, mais de le faire avec eux, à leurs côtés. », a-t-il dévoilé dans ses propos.
Pour rappel, la France a retiré ses troupes du Mali, pays frontalier du Burkina Faso, également en proie aux terrorisme islamiste. Cependant, elle voudrait maintenir ses soldats dans la région sahélienne en l’occurrence au Niger où la présence militaire française n’est pas non plus du goût d’une bonne partie de la population.
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