Au Burkina-Faso, le Lieutenant-Colonel, Paul-Henri Damiba a invité le 20 mai, les soldats à faire couler leurs sueurs pour sauver leurs vies.
« Toute personne qui est engagée au compte de l’Etat dans ce combat contre l’extrémisme violent doit s’attendre à faire couler sa sueur », a déclaré l’homme fort Burkina-Faso au détachement militaire de Mangodara (Ouest), près de la frontière avec la Côte d’Ivoire.
« C’est par la sueur qu’on préserve sa vie », a-t-il martelé, les conviant à traquer et à mettre hors d’état de nuire les individus ou les groupes qui sont dans la violence extrémiste.
« Vous devez les rechercher et mettre fin à leurs activités parce qu’on ne peut pas tolérer qu’ils passent le temps à semer la désolation au sein de nos forces et au sein des populations », a ordonné le chef d’Etat burkinabè.
Toutefois, il a appelé les forces armées à ne pas tomber dans l’arbitraire.
« On ne vous demande pas de faire de l’arbitraire. On n’ôte pas la vie de quelqu’un parce qu’il est de telle communauté ou de telle autre communauté », rappelle-t-il.
Le tombeur de Rock Marc Christian Kaboré les a conviés à vivre en intelligence avec les populations afin dit-il d’être accompagnés dans leurs missions régaliennes de sécurisation.
Il nous souvient que le pays des hommes intègres essuie depuis 2016 des violentes attaques terroristes qui ont ôté la vie à des centaines de personnes, provoqué le déplacement d’un million huit cent mille habitants d’autres et causé la fermeture de milliers d’écoles et de centre de santé.
Pour rappel, le Lieutenant-Colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a promis de restaurer l’intégrité territoriale et de rétablir la sécurité avec le concours actif des Forces vives de la Nation.
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