La Gendarmerie burkinabè a mis fin aux activités d’un réseau « de présumés auteurs d’escrocs utilisant le canal QNET ». Cela fait suite à une dénonciation d’un citoyen ayant permis à la Cellule Criminelle de la Section de Recherches de la 3ème Légion de Gendarmerie à Ouagadougou, a dans la nuit du 22 au 23 décembre 2024, de démasquer des individus suspects en train d’arnaquer un jeune malien à travers le système « QNET ».
Par la franche collaboration de ce dernier, 14 présumés escrocs, de 7 nationalités différentes ont été interpellés. Il s’agit de trois (3) Guinéens, un (1) Malien, un (1) Camerounais, un (1) Burkinabè, deux (2) Ivoiriens, cinq (5) Béninois, Un (1) Togolais. Ces individus ont été mis aux arrêts respectivement dans six (06) villas au quartier Wapassi, secteur n°30, arrondissement n°07 de Ouagadougou.
Ces interpellations ont permis de libérer plus de cent-soixante (160) personnes âgées de 17 à 25 ans, dont une trentaine de femmes, des filles-mères, qui étaient « séquestrées ».
Ce sont onze (11) Maliens, vingt et un (21) Guinéens, seize (16) Camerounais, trois (03) Centrafricains, quatre (04) Ivoiriens, six (06) Nigériens, quinze (15) Togolais, six (06) Burkinabè, soixante-dix-huit (78) Béninois.
Ces personnes ont été remises à leurs consulats respectifs ou à leurs familles.
Le préjudice financier s’élève à près de 80 millions de F CFA en moyenne, selon la section de recherches de la Gendarmerie nationale. Les présumés auteurs répondront de leurs actes devant le Procureur du Faso.
En rappel, selon un communiqué conjointement signé le 10 juillet 2024 par les ministères chargés du commerce, des libertés publiques et des finances, le gouvernement burkinabè a interdit les activités de vente pyramidale du réseau QNET sur toute l’étendue du territoire et jusqu’à nouvel ordre.
Avec Radarburkina
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