Au moins 13 militaires sont morts sur le champ de bataille au Burkina. Une patrouille des Forces de défense et sécurité est tombée dans une embuscade, ce 29 octobre à Natiaboani dans la région de l’Est, confirment des sources à Oméga médias.
Cette nouvelle attaque a eu lieu dans l’après-midi du samedi. Les soldats avaient quitté Fada N’Gourma et se rendaient à Natiaboani pour la relève. Des civils et des volontaires pour la défense de la patrie – des supplétifs civils – faisaient partie du convoi et ont été la cible d’une attaque du côté de la localité de Kikideni.
« L’alerte a été donnée par les soldats sur place qui demandaient un appui aérien », assure une source dans la capitale Ouagadougou. « Nous sommes sous le choc », lance un habitant de la région cité par RFI.
Fait marquant. Les assaillants portaient les mêmes types de tenues que les soldats burkinabè, apprend-on. « Ils sont venus dans la tenue léopard, la dotation des soldats burkinabé », assure la source pour laquelle, « ils se sont fondus dans le convoi et sont repartis avec du matériel ».
« Cela fait partie de leur mode opératoire. Dès la fin de la saison des pluies, les groupes armés terroristes accentuent les embuscades contre les forces armées », ajoute-t-il.
Omega média évoque également « de nombreux matériels des FDS emportés par les hommes armés lors de cette attaque perpétrée sur l’axe Fada-Pama ».
Le lundi 24 octobre dernier, dix soldats burkinabè ont été tués dans une attaque terroriste contre une base militaire située à Djibo (Sahel), dans le nord du Burkina Faso. Le 14e Régiment interarmes de Djibo ciblé par cette attaque a pu neutraliser au moins 18 terroristes selon le chef d’Etat-major des armées.
Lire aussi : Le Burkina a un nouveau gouvernement de 23 ministres