Assimi Goita peut compter sur Faure Gnassingbé

Afrique Politique

C’est connu de tous. Le président togolais Faure Gnassingbé a toujours été aux côtés de la transition malienne. Il plaide pour la levée des sanctions pesant sur le pays. Fort de ce soutien, Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale s’est rendu au Togo. Ce mercredi 4 mai, il a échangé avec le président Faure Essozimna Gnassingbé.


“Le chef de la diplomatie malienne est porteur d’un message de son Président, Assimi Goïta au Chef de l’Etat togolais. Le Président de la République s’investit pour la stabilité, la paix et le retour à l’ordre constitutionnel normal au Mali”, selon la Présidence togolaise. 


Le ministre Abdoulaye Diop a dans sa délégation Alfousseyni Sanou, ministre de l’économie et des finances et Dembéle Madina Sissoko, ministre des transports et des infrastructures.
Le chef de la diplomatie malienne, a demandé au Togo de soutenir l’effort de dialogue du gouvernement malien avec l’ensemble de la communauté internationale. Il souhaite que le Togo prenne des initiatives de facilitation et/ou missions de bons offices pour mobiliser à nouveau les acteurs régionaux et internationaux autour de la Transition dont la visée essentielle demeure l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles et le retour à l’ordre constitutionnel.


A son tour, le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey a réaffirmé la constante disponibilité du gouvernement togolais à accompagner le Mali pour la restauration de l’ordre constitutionnel, de la paix, de la stabilité et de l’intégrité de son territoire.


« Seul un dialogue permanent et constructif avec les autorités de la transition malienne créera les conditions d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel et d’efficacité de la lutte contre le terrorisme », selon le ministre togolais dont les propos sont rapportés par Togoenlive.

En un mot, le Mali peut compter sur le Togo.

Lire aussi : Faure Gnassingbé en opération lobbying chez Alassane Ouattara selon Jeune Afrique

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