Le Niger veut réduire le taux de natalité pour amorcer véritablement son développement. C’est ce qui sous-tend la gestation d’un office nigérien de la population (ONP).
Depuis plus de 40 ans, fait remarquer le Dr. Idi Illiassou Mainassara, ministre de la Santé publique et de la Population, le Niger cherche à améliorer les indices-clé du développement mais en vain. C’est ce qui a poussé à la création de l’ONP. L’idée est d’améliorer la transition démographique, autrement dit la maîtrise de la croissance démographique et surtout la capture des dividendes démographiques.
Sous le contrôle du chef de l’État nigérien, un comité interministériel d’orientation sera mis en place. Toutes les sensibilités religieuses, sociales ainsi que les personnes ressources seront tous impliquées avec une obligation de résultats.
Au Niger, 22% du budget sont consacrés à l’Éducation nationale et 40% des classes sont en paillote, soit 36 000 classes. Le pays compte environ 23 millions d’habitants. Il a l’un des taux de fécondité les plus élevés du monde (entre 6 et 7,2 enfants par femme). La prévalence contraceptive est la plus faible de la sous-région ouest-africaine.
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