Le président russe Vladimir Poutine s’est entretenu mardi 25 octobre à Moscou avec son homologue bissau-guinéen, le président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) Umaro Sissoco Embalo.
Si les discussions concernant les exportations de céréales étaient à l’ordre du jour, Embalo a exhorté le dirigeant russe à trouver une solution pacifique à la guerre en Ukraine.
« Je représente également la CEDEAO, je transmettrai donc un message de tous ses États membres. Vous pouvez voir que la situation actuelle concernant la guerre entre deux nations sœurs, la Russie et l’Ukraine, ainsi qu’en ce qui concerne les céréales et les engrais, a bloqué les progrès dans le monde entier. C’est très important. Nous pensons et espérons que nous pourrons trouver un moyen d’établir un dialogue entre les deux nations sœurs. », a-t-il déclaré.
Près de 9 mois après le déclenchement de la guerre entre la Russie et son voisin, des milliers de personnes sont mortes et ses conséquences continuent de perturber l’économie mondiale. La guerre a en effet nui à la croissance et contribué à la hausse des prix dans le monde.
Le président Poutine a salué les « relations amicales » de longue date entre la Russie et la Guinée-Bissau, ajoutant qu’il espérait développer davantage les liens commerciaux, économiques et humanitaires.
Au cours de la réunion, Poutine a noté que 400 millions de personnes vivaient dans les États de la CEDEAO et que leur PIB commun s’élevait à 550 milliards de dollars, ajoutant que leur volume commercial avec la Russie était « plutôt important ».
« Et, plus important encore, le taux de croissance du volume des échanges est très bon. Nous espérons qu’une contribution significative sera apportée au développement des relations tant avec votre pays qu’avec les membres de l’organisation, et l’ensemble du continent africain en général pendant votre présidence de la CEDEAO », a souligné le président russe cité par Eurasiareview.
Selon le même média, le président Umaro Sissoco Embalo a évoqué des questions de sécurité en mettant l’accent sur l’éventuel apport de la Russie non seulement en Guinée-Bissau mais aussi dans toute l’Afrique de l’Ouest.
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