Le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana est réclamé de nouveau. Après une première mobilisation lors du coup d’Etat du 30 septembre dernier, un mouvement réclame encore sa libération.
Le lieutenant-colonel était poursuivi, le 10 janvier 2022, pour complot de déstabilisation des institutions du pays, rappellent les conférenciers de ce 11 septembre. Pour eux, avec deux coups d’Etat « consommés et plébiscités » au Burkina Faso, il est temps de libérer le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana.
Selon eux, sur 40 personnes auditionnées dans le cadre de l’enquête, personne n’a témoigné contre Emmanuel Zoungrana.
« Nous lançons un appel à toute la population à se mobiliser pour des actions à venir si la promesse des nouvelles autorités d’examiner le dossier politico-judiciaire n’est pas suivie d’effet de libération du LCL Zoungrana dans les jours qui suivent», annoncent les sympathisants cités par libreinfo. Cette requête est portée par le Mouvement pour la libération du Lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana.
Âgé d’une quarantaine d’années, le lieutenant-colonel Zoungrana est diplômé du Prytanée militaire du Kadiogo (PMK), qui forme les officiers de l’armée burkinabè. Il a un beau CV. L’homme est connu comme ayant dirigé en 2021 la création d’une unité des forces spéciales, dénommée « Mamba ».
Ecrivain connu, il est l’auteur des « Enfants chéris », « Marwèlle, l’enfant aigri », « Sentinelles », « L’as de piques en débandade ». M . Zoungrana a écrit sans réponse à l’ancien président Damiba pour l’autoriser à aller au front, selon son avocat Me Paul Kéré.
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