Une rencontre a eu lieu vendredi dernier entre des administrateurs de groupes WhatsApp et les porte-paroles du gouvernement togolais.
Akodah Ayewouadan, ministre de la communication et des médias et Christian Trimua en charge des droits de l’homme ont eu à sensibiliser les administrateurs.
Le professeur Akodah A. , a pour cette occasion interpellé les administrateurs des plateformes WhatsApp sur leurs responsabilités vis-à-vis des contenus publiés sur les réseaux sociaux. La rencontre a porté sur le thème : « Modération de contenu et responsabilité des administrateurs ».
« Il était question d’identifier les voies et moyens permettant de modérer les informations qui circulent dans les différents groupes et aussi de voir les niveaux de responsabilité qui peuvent être ceux des auteurs des messages et administrateurs de plateformes », explique-t-il.
L’occasion a permis de mettre les administrateurs devant leurs responsabilités. A l’ère où les vraies et fausses informations circulent très vite, il faut penser régulation.
« La manifestation a eu pour objectif de partager avec les administrateurs de plateformes WhatsApp les outils réglementaires. Notamment le Code pénal et la loi sur la cybersécurité qui peuvent faciliter la veille qu’ils doivent avoir à concilier les valeurs concurrentes de la liberté d’expression et de la non-violence », a souligné M. Trimua.
Le contexte est celui marqué par le terrorisme, une crise économique et sanitaire et leurs lots de fausses informations. Les publications portant atteinte à autrui ne sont pas rares sur les réseaux sociaux. Certaines affaires finissent en justice du moment où le code pénal s’applique.
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