Une collision entre un bus et un camion a fait lundi au Sénégal, 19 morts. L’accident mortel du 8 janvier est encore vif dans les esprits.
« Encore un accident mortel sur nos routes à l’entrée de Ngeun Sarr. 19 vies humaines perdues », a tweeté le président Macky Sall.
L’accident près de Louga (nord) a également fait 25 blessés, a indiqué à l’AFP le colonel Papa Ange Michel Diatta, responsable des sapeurs-pompiers nationaux.
Un témoin interrogé par la radio privée RFM rapporte que lundi matin le bus a fait une embardée pour éviter un âne, une explication qui n’a pas été confirmée. De nombreux bovins errent sur ou à proximité des routes au Sénégal.
Le 8 janvier, plus de 40 personnes ont été tuées lorsque deux bus sont entrés en collision dans le centre du pays, mettant en lumière les problèmes bien connus de la route au Sénégal. Il y a des véhicules vétustes et dangereux, la conduite imprudente et généralisation de corruption parmi les fonctionnaires chargés de faire respecter la loi ou de passer les permis de conduire.
La tragédie du 8 janvier, imputée à un pneu crevé, a suscité une vague de critiques contre les autorités pour leur incapacité à faire respecter le code de la route, ainsi que la réglementation sur l’état des véhicules.
Au lendemain de cet accident, l’un des plus meurtriers au Sénégal ces dernières années, le gouvernement a annoncé une vingtaine de mesures. Beaucoup ont été critiquées comme étant inapplicables par les professionnels du transport, principaux concernés.
Les accidents de la route tuent officiellement 700 personnes chaque année au Sénégal, un pays de plus de 17 millions d’habitants.
Avec AFP