Le chef du Mondial 2022 au Qatar a dit aux fédérations anglaise et galloise de se concentrer sur leurs équipes plutôt que d’exiger une indemnisation pour les travailleurs migrants.
La première Coupe du monde du Moyen-Orient s’ouvre le 19 novembre, point culminant d’un voyage de 12 ans depuis que le Qatar a remporté un vote largement entaché par la FIFA, l’instance dirigeante internationale du football.
Au cours de cette période, M. Al Khater est devenu directeur général du comité suprême chargé de superviser la planification du Qatar et a été dans la ligne de mire des critiques.
Un groupe de pays européens, dont l’Angleterre et le Pays de Galles, a souligné les inquiétudes concernant la souffrance des travailleurs migrants et a revendiqué les insuffisances du financement des indemnisations du Qatar.
M. Al Khater a déclaré à Sky News : “Beaucoup de gens qui parlent de cette question sur le bien-être des travailleurs… ne sont pas des experts de l’industrie. Et ils ne sont pas des experts de ce dont ils parlent ». Il leur demande de se concentrer sur les sujets qu’ils maîtrisent tout en laissant « les administrateurs du football se concentrer sur leurs équipes.”
“Soyez respectueux de la culture”
Bien que les organisateurs de la Coupe du monde insistent sur le fait qu’il n’y a eu que trois décès liés au travail dans les stades, des inquiétudes subsistent quant au fait que davantage de travailleurs migrants sont morts sur des travaux d’infrastructure plus larges à travers le Qatar, car chaque décès n’a pas fait l’objet d’une enquête approfondie.
M. Al Khater a évoqué l’amélioration par le Qatar de la législation du travail et l’introduction d’un salaire minimum.
Mais le Qatar n’est pas prêt à modifier les lois anti-LGBTQ+ pour répondre aux préoccupations des supporters en visite. Il rassure que personne ne sera victime de discrimination pendant le tournoi de 29 jours et que les supporters homosexuels peuvent se tenir la main.
“Tout ce que nous demandons, c’est que les gens respectent la culture”, a renchéri M. Al Khater. “En fin de compte, tant que vous ne faites rien qui nuise aux autres, si vous ne détruisez pas la propriété publique, tant que vous vous comportez d’une manière qui n’est pas nuisible, alors tout le monde est le bienvenu et vous n’avez rien à craindre.”, rassure-t-il.
La question des drapeaux arc-en-ciel, revient selon lui à la FIFA. Ce tournoi sportif ne doit pas être transformé en plateforme de déclarations politiques, selon le chef du Mondial 2022.
A ce jour, 95% des billets ont été vendus.
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