Les frères Gupta – Ajay, Atul et Rajesh Gupta sont des hommes d’affaires sud-africains d’origine indienne. Ils ont construit un empire tentaculaire qui s’étend sur plusieurs secteurs d’activité, notamment l’acier, l’énergie, la technologie de l’information, les médias, le transport et les mines.
Les frères Gupta ont démarré leur voyage d’affaires en Afrique du Sud en 1993, seulement quelques années après la fin de l’apartheid. Ils ont commencé modestement en vendant des vêtements dans la rue, mais ils ont rapidement élargi leur champ d’action.
Leur entreprise initiale était Sahara Computers, qui est devenue l’un des principaux fournisseurs de matériels informatiques en Afrique du Sud. Cependant, ce n’était que le début de leur ascension fulgurante. Les frères Gupta ont créé des sociétés dans une variété de secteurs et ont acquis une grande richesse.
Sous Jacob Zuma, le gouvernement sud-africain a été accusé de collusion avec l’empire du Gupta pour s’arracher diverses ressources du pays en échange de faveurs politiques pour les frères Gupta. Cette pratique de corruption est largement connue sous le nom de “state capture” ou « capture de l’État ».
En 2017, les frères Gupta ont été au centre d’un scandale qui a ébranlé les fondations du gouvernement sud-africain de l’époque. Les accusant de corruption, de fraude et d’autres actes criminels, les frères Gupta ont fui l’Afrique du Sud pour Dubai, où ils vivent actuellement.
Leurs entreprises, autrefois si prospères en Afrique du Sud, ont été frappées de plein fouet par les sanctions gouvernementales, la fermeture de comptes bancaires, la saisie de biens et la prise de contrôle par l’État. Bien qu’ils aient été en mesure de maintenir leur présence en Inde, leur empire autrefois tentaculaire en Afrique du Sud et dans d’autres parties du monde a été sérieusement érodé.
Malgré leur chute du pouvoir, les frères Gupta restent un exemple classique de l’ascension fulgurante des hommes d’affaires qui ont utilisé leur influence pour s’enrichir sur le dos de l’Etat sud-africain. Les conséquences de leurs actions ont été profondes et ont suscité de nombreux débats en Afrique, mais également dans d’autres régions du monde où des entreprises ont été critiquées pour leur corruption et leur exploitation.
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