Les dernières nouvelles du Gabon

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Afrique Politique

Le Gabon qui a organisé des élections présidentielle, législatives et municipales est sans internet. Des chaînes de télévision comme TV5 Monde, RFI, France 24 ont été temporairement suspendues. Un couvre-feu est en vigueur. Selon les dernières nouvelles, le camp d’Albert Ondo Ossa, principal rival du président Ali Bongo Ondimba à l’élection du 26 août au Gabon, affirme de nouveau avoir gagné. Il appelle le chef de l’Etat à “organiser la passation du pouvoir”. Pendant ce temps, des sources de la société civile croient que l’opposant devance dans les chiffres le président sortant.

Albert Ondo Ossa, derrière lequel les principaux partis d’opposition se sont rangés, avait déjà dénoncé des “fraudes” du camp Bongo le 26 août, à deux heures de la fermeture des bureaux de vote. “Nous appelons nos compatriotes qui gravitent autour de ce pouvoir plus que jamais dépourvu de légitimité, particulièrement ceux autour de M. Ali Bongo Ondimba” à “s’incliner humblement devant la volonté du peuple gabonais”, déclare Mike Jocktane, le directeur de campagne d’Albert Ondo Ossa, lors d’une conférence de presse à Libreville.

“Ce qui est désormais attendu de M. Ali Bongo Ondimba, (c’) est qu’il accepte le choix souverain du peuple gabonais, qu’il le respecte et qu’il organise, sans effusion de sang, la passation du pouvoir en faveur du professeur Albert Ondo Ossa”, martèle Mike Jocktane.

Il évoque une “tendance”, qu’il a chiffrée, basée sur “la consolidation de plus de 50% des votes” exprimés, sans document à l’appui. La loi gabonaise interdit à tout média de reproduire des chiffres avancés par Mike Jocktane ou quiconque, dans l’attente des résultats officiels que seul le Centre Gabonais des Elections (CGE) est habilité par la loi à proclamer.

Au milieu de toutes ces affirmations, la crainte d’une nouvelle crise est forte. Des violences post-électorales à la suite de la remise en cause, par l’opposition, du résultat de l’élection présidentielle gabonaise de 2016 ont fait entre une cinquante et une centaine de morts.

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