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Le Festival Émergence 2025 ouvre ses portes avec une avant-première du film SIFA

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La 12ᵉ édition du Festival du Film Émergence a été ouverte ce 1er novembre 2025 à Canal Olympia Godopé dans une ambiance festive. Pour cette soirée d’ouverture, le public togolais a eu droit à une double projection : un court-métrage sénégalais et un long-métrage togolais intitulé « Sypha, la gardienne de terre ».

Le Sénégal, pays invité d’honneur de cette édition, a ouvert le bal avec un film muet « SOXAMOON » sur le thème sensible de l’infertilité, réalisé par Ibou Barry Combé. Sans aucun dialogue, le film a séduit par sa poésie et son symbolisme à travers les gestes, les statuettes et les images fortes.

Le grand moment de la soirée a été la projection en avant-première du film togolais « Sypha, la gardienne de terre », Réalisé par Dhémanane Kafechina , ce long-métrage aborde plusieurs thèmes profonds, dont la justice et le droit foncier.

Le film raconte l’histoire d’une jeune fille de 14 ans qui se bat pour récupérer les terres de son père, assassiné par des personnes mal intentionnées. À travers ce récit, la réalisatrice met en lumière les difficultés liées à l’héritage et au droit des femmes dans la société africaine.

Un public togolais de plus en plus passionné

La salle était pleine à craquer pour cette première soirée. Le public a répondu présent, preuve que le cinéma togolais continue d’attirer l’attention et l’intérêt.


Selon le promoteur du Festival, M. TCHÉDRÉ Joël, « le premier public d’un film togolais doit être un public togolais ». Une fierté nationale que les spectateurs ont partagée par leurs applaudissements et réactions tout au long de la projection.

Le Festival Émergence se poursuit jusqu’au 6 novembre 2025. Plusieurs projections sont prévues à Lomé, à Kpalimé et dans d’autres lieux culturels comme l’Institut français du Togo, le musée Agnassa Paul Ahyi et l’Institut Goethe.

Des débats, des master class et des échanges autour des métiers du cinéma sont également programmés pour encourager la jeune génération à s’investir dans le 7ᵉ art qui est le cinema.

Aida Rachel KOUMONDJI (stagiaire)

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