L’un des suspects de la mort, la semaine dernière, de l’éminent militant kenyan des droits des LGBTQ, Edwin Chiloba, est son colocataire avec qui il « aurait eu une relation étroite », a annoncé la police en début de semaine.
Le corps de Chiloba a été retrouvé dans une boîte en métal après avoir été jeté hors d’un véhicule. Sa mort a créé une onde de choc dans la communauté LGBTQ au Kenya, où l’homosexualité est taboue et le sexe gay est passible de 14 ans de prison, bien que cette loi soit rarement appliquée.
Selon la police, le militant LGBTQ serait décédé dans la maison qu’il partageait avec l’un des suspects, Jacktone Odhiambo.
On apprend qu’Odhiambo et quatre autres suspects « selon leurs déclarations, ont aidé au déplacement, au chargement et probablement au déversement de la boîte métallique transportant les restes du défunt hors du véhicule ».
Les cinq suspects sont détenus pendant 21 jours pendant qu’ils poursuivraient leur enquête.
Deux des personnes interpellées étaient des mineurs, selon une source directement au courant de l’affaire.
Une coalition de groupes de défense des droits, dont Amnesty International Kenya, a félicité la police pour sa rapidité d’enquête.
Dans un communiqué, ils ont exhorté les autorités à faire pareil concernant les enquêtes sur la mort d’autres Kenyans LGBTQ, qui, selon eux, ont souvent été traités avec laxisme.
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