Eni demande 63 millions de mètres cubes, tandis que Gazprom dit qu’il enverra la moitié des niveaux actuels. La société énergétique russe Gazprom ne fournira que 50% des importations de gaz demandées par l’Italie, a déclaré vendredi la société pétrolière et gazière italienne Eni.
Eni, fournisseur d’hydrocarbures en Italie avait demandé environ 63 millions de mètres cubes (environ 2,2 milliards de pieds cubes) de gaz par jour au fournisseur russe, a indiqué la société.
Gazprom a déclaré qu’il ne fournirait que la moitié du montant demandé.
Eni avait déjà annoncé que Gazprom ne livrerait que 65% des quantités de gaz demandées, après avoir déjà réduit mercredi de 15% ses livraisons. En visite jeudi à Kiev, Mario Draghi, chef du gouvernement italien a qualifié de « mensonges» les explications avancées par Gazprom.
« L’une des explications est que la maintenance (…) nécessite des pièces de rechange », mais « nous, l’Allemagne et d’autres (pays), pensons que ce sont des mensonges », a-t-il dénoncé. « Il y a en fait une utilisation politique du gaz, tout comme il y a une utilisation politique du blé », a-t-il fait savoir, en référence aux céréales bloquées dans ports ukrainiens.
De plus, l’opérateur de réseau français GRTgaz a expliqué qu’il n’avait pas reçu de gaz de Russie par gazoduc depuis le 15 juin. « Depuis le 15 juin, GRTgaz constate un arrêt du flux physique entre la France et l’Allemagne », précise l’opérateur français.
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