La DMP garde son siège à l’Assemblée pour le combat de la libération du Togo 

Afrique Politique

La Dynamique pour la Majorité du Peuple présidée par Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson garde son unique siège obtenu après les législatives. Elle réitère sa volonté de siéger ” pour poursuivre le combat pour la libération du Togo de la dictature et l’instauration d’une véritable démocratie dans notre cher Togo.” 

Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson a participé à la session inaugurale de la 7ème législature ce mardi 21 mai. Elle reconnaît que ce n’est pas facile de se retrouver dans une assemblée nationale dominée par le parti au pouvoir. Malgré tout, elle prend cela comme une responsabilité confiée par la peuple qui a voté. 

Elle dénonce la volonté des députés UNIR d’adopter le règlement intérieur de l’assemblée en s’appuyant sur la nouvelle constitution de la 5e République. Or, insiste la Conférence des présidents de la DMP, les récentes élections d’avril ont eu lieu dans le cadre de la constitution de 1992, les résultats définitifs ont aussi reçu le visa de cette constitution et c’est elle qui doit s’appliquer et non la nouvelle.

La coalition DMP, dit faire “le choix de rester au côté du peuple engagé dans un combat juste et légitime, un combat extrêmement dur mais qu’il gagnera certainement”. Et de préciser : ” Voilà pourquoi nous continuerons durant notre mandat à nous opposer à tout ce qui peut paraître comme une trahison du peuple, et donc ne nous associerons pas à ce qui n’est ni plus ni moins qu’un parachèvement du coup de force conditionnel perpétré contre ses intérêts”.

A l’Assemblée nationale, la DMP compte faire entendre la voix des Togolais et leur rendre compte constamment de tout ce qui se passe. 

Un appel à la libération des élèves arrêtés 

La coalition DMP a fait part de sa consternation face à l’arrestation de 3 jeunes ayant donné leurs opinions sur la nouvelle constitution. ” Au moment même où l’Assemblée Nationale tient ses travaux, trois de nos jeunes , à peine sortis de l’adolescence sont arrêtés et pour deux d’entre eux jetés en prison pour s’être exprimés sur le coup de force constitutionnel. La DMP dénonce cette arrestation arbitraire orchestrée pour semer la peur au sein des populations et étouffer toute contestation relative à la constitution du 6 mai 2024″, lit-on dans la déclaration liminaire de la DMP. 

La coalition demande au pouvoir de faire preuve d’humanisme en libérant ces pauvres enfants qui doivent passer leurs examens de fin d’année. Un appel à l’union de l’opposition et à la résilience de tout le peuple a été lancé.

Lire aussi : La CEET publie son plan de coupure d’électricité du 19 au 26 mai

PARTAGEZ!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *