Kenya : jusqu’à 50 ans de prison pour les h0mosexuels

Kenya : jusqu’à 50 ans de prison pour les h0mosexuels

Afrique Société

Le Kenya envisage le projet de loi 2023 sur la protection de la famille, qui pourrait entraîner des peines de 50 ans de prison pour les actes homosexuels non consensuels.

Parrainé par le législateur de Homa Bay Town, Peter Kaluma, le projet de loi vise à interdire l’homosexualité, les unions homosexuelles ainsi que les activités et campagnes LGBTQ. Il entend également interdire les défilés, les assemblées, les marches et le travestissement public gay.

Selon le projet de loi, les personnes se livrant à des actes homosexuels non consensuels pourraient être passibles d’une peine d’emprisonnement d’un minimum de 10 ans et d’un maximum de 50 ans. Les propriétaires de locaux utilisés pour des relations homosexuelles pourraient être condamnés à une amende de 14 000 dollars ou à une peine de sept ans de prison si le projet de loi devient loi.

Cette évolution fait suite aux récentes manifestations anti-LGBTQ organisées à Mombasa par des religieux et des organisations de la société civile.

Cela intervient également après que la Cour suprême du Kenya a confirmé une décision de mi-septembre autorisant l’enregistrement des organisations non gouvernementales LGBTQ, annulant ainsi un différend de dix ans avec la Commission nationale des droits des gays et des lesbiennes, à qui l’enregistrement avait été refusé par le Conseil de coordination des ONG du Kenya.

La décision de la Cour suprême rendue plus tôt cette année a jugé une telle discrimination inconstitutionnelle, marquant une étape importante pour les organisations LGBTQ au Kenya.

Avec Africanews

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