Un nombre record de quarante-six candidats à la présidence figurent parmi plus de 7 000 autorisés à se présenter aux élections générales du 9 août au Kenya.
Le registraire des partis politiques, Ann Nderitu, a confirmé lundi soir que le nombre était le plus élevé jamais enregistré pour contester le premier siège du Kenya. Les candidats à la présidentielle éliminés comprennent les candidats éternels Nazlin Omar, Nixon Kukubo, Muthiora Kariara qui se sont affrontés en 2017.
Les nouveaux entrants incluent l’artiste gospel Reuben Kigame, l’ancien modérateur de l’Église presbytérienne d’Afrique de l’Est David Githii et Grita Muthoni
Les aspirants indépendants comprennent 106 gouverneurs, 147 sénateurs, 110 femmes représentantes, 958 membres de l’Assemblée nationale et 5 845 membres de l’Assemblée du comté.
Ils rejoignent l’Alliance démocratique unie (UDA), dirigée par le vice-président William Ruto, et l’Orange Democratic Movement (ODM) de Raila Odinga, qui ont été les premiers à lancer ses primaires le 1er avril.
Le président Kenyatta ne peut plus se représenter après deux mandats, mais son adjoint William Ruto lui en veut d’avoir soutenu Raila Odinga, un ancien premier ministre à sa place.
L’histoire récente des nations d’Afrique de l’Est présente des élections très disputées, parfois violentes, au cours desquelles les candidats et leurs alliés ont utilisé la politique tribale pour monter les gens les uns contre les autres.
La dernière fois que Kenyatta et Ruto étaient opposés lors d’une élection, en 2007 et 2008, le pays était en proie à la violence et ils ont fini par être jugés par la Cour pénale internationale (CPI).
Avec Africanews
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