Un nouveau bilan provisoire de l’épidémie de virus de Marburg qui fait rage depuis près de trois mois en Guinée équatoriale est passé à 11 décès confirmés. C’est ce qui ressort , mardi , d’un nouveau rapport du ministère de la Santé.
Le dernier décès enregistré par les autorités était dû à l’épidémie de ce virus cousin d’Ebola et presque aussi meurtrier qu’il l’était le 3 avril.
Le ministère mentionne également 15 cas positifs, dont aucun n’est hospitalisé, et 385 cas contacts « suivis » contre 604 la semaine dernière, indique le ministère dans un document daté de lundi et publié mardi sur Twitter.
Des cas de fièvre hémorragique se sont propagés de la province orientale de Kie-Ntem, où elle a causé les premiers décès connus le 7 janvier, à Bata, la capitale économique du petit pays d’Afrique centrale, où neuf cas ont été confirmés, selon les autorités.
Il y a deux semaines, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait appelé la Guinée équatoriale à signaler des cas de virus de Marburg, craignant une potentielle « épidémie à grande échelle » qui pourrait toucher le Gabon et le Cameroun voisins.
L’OMS a annoncé le déploiement « d’experts supplémentaires » ,précisant qu’elle « aidait également le Gabon et le Cameroun à renforcer la préparation et la réponse à l’épidémie ».
La Tanzanie a également annoncé le 21 mars le début d’une épidémie de Marburg, faisant cinq morts.
Le virus est transmis à l’homme par les chauves-souris frugivores et se propage chez l’homme par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec des surfaces et des matériaux. Il n’existe aucun vaccin ou traitement antiviral approuvé pour le virus. Cependant, les soins de support – réhydratation orale ou intraveineuse – et le traitement de symptômes spécifiques augmentent les chances de survie.
Avec Africanews
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