L’armée bissau-guinéenne a affirmé ce vendredi avoir déjoué une «tentative de subversion de l’ordre constitutionnel», avec l’arrestation de plusieurs officiers supérieurs, lors d’une conférence de presse à la veille de l’ouverture de la campagne pour les élections générales prévues le 23 novembre.
«Cette action visait à interrompre le processus électoral», a déclaré le vice-chef d’état-major, le général Mamadu Turé, dans ce pays d’Afrique de l’Ouest à l’instabilité politique et militaire chronique, sans préciser le nombre d’officiers arrêtés ni les actions préparées par ces militaires. Plusieurs autres officiers sont en fuite, selon Mamadu Turé.
Selon le président Umaro Sissoco Embalo, il y a eu deux tentatives de le renverser pendant sa présidence, la dernière en décembre 2021.
Embalo est en désaccord avec l’opposition politique, qui affirme que son mandat actuel de cinq ans a expiré fin février, tandis que la Cour suprême de justice a statué qu’il prend fin le 4 septembre.
En mars , Embalo a annoncé qu’il briguerait un second mandat en novembre, revenant ainsi sur ses promesses antérieures de démissionner.
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