Que se passe-t-il au Burkina ? C’est difficile de répondre avec précision. Mutinerie ? Fausses nouvelles ? C’est devenu une guerre informationnelle entre les proches du président de transition – désormais président de la République -, Ibrahim Traoré et ses détracteurs.
Quand certains parlent de tirs entendus à l’aéroport, d’autres disent que c’est faux. Qui croire? Seul Dieu sait. Mais ce qui est sûr, il y a quelque chose qui cloque…
Néanmoins, tout le monde est d’accord qu’il y a un incident grave au sein de la Télévision nationale. La dépêche de l’AIB a vite disparu. Nous n’en avons trouvé aucune trace sur leur page Facebook officielle.
Après l’explosion d’une roquette près de la présidence, mercredi 12 juin à la mi-journée, “le président de transition est resté longtemps introuvable avant de finalement réapparaître 48 h plus tard à la télévision nationale en train de donner son sang”, rappelle Jeune Afrique.
En effet, dans son alerte, le général Célestin Simporé ( chef d’état-major) a instruit les chefs de détachements d’intégrer les soldats dans le dispositif des volontaires pour la défense de la patrie et de maintenir « une force d’intervention rapide » pour se défendre en cas d’attaque.
Selon une source sécuritaire, cette alerte est liée à la « situation interne » car « cela ne va pas », dit-elle à RFI, faisant référence aux tirs entendus mercredi après-midi dans la cour de la télévision publique, présentés comme un « incident », malgré les blessés et plusieurs véhicules très endommagés.
Deux personnes ont été légèrement blessées après cet “incident de tir” survenu mercredi après-midi à Ouagadougou entre le siège de la télévision publique du Burkina Faso et le palais présidentiel, selon le média d’Etat.
“Le projectile est malheureusement tombé dans l’enceinte de la télévision nationale causant deux blessés légers rapidement pris en charge par le service de santé de la présidence”, située en face des locaux de la chaîne, poursuit la RTB. “C’est un tir accidentel qui est parti de la présidence” et “l’obus a atterri dans la cour de la télévision”, a expliqué une source sécuritaire jointe par l’AFP.
Le président Ibrahim Traoré, serein, donne son sang
Il a écrit :
En cette Journée mondiale du donneur de sang, je salue les efforts du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), des associations de promotion du don de sang et des donneurs bénévoles qui œuvrent à garantir la disponibilité du sang et des produits sanguins dans les hôpitaux publics et privés.
Je félicite tous les acteurs de notre système de santé qui, chaque jour, s’investissent pour assurer des soins et services de santé de qualité à nos vaillantes populations.
Malgré les efforts consentis par le CNTS et ses partenaires, les banques de sang éprouvent toujours des difficultés à répondre à la demande sans cesse croissante de sang, surtout en cette période palustre.
C’est pourquoi, j’invite les Burkinabè particulièrement les jeunes, les élèves et les étudiants, dans les villes et les campagnes, à manifester leur solidarité, en donnant régulièrement leur sang pour sauver la vie de nos compatriotes.
Ensemble, engageons-nous pour l’assainissement de notre cadre de vie en luttant contre l’insalubrité, les flaques d’eau usée, les nids de moustiques et les gîtes larvaires de toute sorte.
Chaque Burkinabè doit être responsable de sa santé et de celle des autres !
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