La Coalition pour le changement démocratique (CDC) affirme disposer de preuves prouvant que le second tour de l’élection présidentielle du 14 novembre 2023 a été volé par le Parti de l’unité et que le résultat ne représente pas la volonté du peuple libérien.
Le secrétaire général du CDC, qui a parlé au nom du parti mercredi, a averti le Parti de l’unité que la coalition résisterait à toute tentative de les poursuivre « de quelque manière et sous quelque forme que ce soit ».
Koijee a déclaré que les CDCiens, partisans du CDC, ne se laisseront pas intimider par la nouvelle administration dirigée par Baokai.
Bien que le président George Manneh Wedah Weah ait reconnu sa défaite et ait déclaré invariablement dans ses discours que les élections étaient libres et équitables, Koijee a dit que son parti, le CDC, disposait de « preuves claires » que les élections avaient été volées au parti sortant.
Il a affirmé que le président élu Boakai ne faisait que bénéficier de la magnanimité du président George Weah.
Apparemment, l’avertissement de Koijee intervient dans le contexte de la promesse du président élu qu’il auditerait les ministères et les agences du gouvernement CDC et que tout responsable reconnu coupable serait poursuivi.
Mais M. Koijee a fait savoir hier lors d’une conférence de presse : « Penser que vous êtes arrivé au pouvoir pour intimider les gens avec votre victoire avec une marge de 1 %, vous êtes un bluffeur classique et cela n’arrivera pas ici. »
Il a déclaré que les responsables du gouvernement du CDC ne seraient pas intimidés de quelque manière que ce soit, soulignant que le CDC en place a autorisé le parti d’opposition de l’unité à prendre la présidence parce qu’il ne veut pas que le peuple libérien traverse des circonstances malheureuses.
Il a appelé ses partisans à être assurés que le CDC assurera leur protection en leur assurant un leadership dans l’opposition.
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