En Côte d’Ivoire, le ministre, Adama Kamara, n’exclut pas un duel entre les « papas » Gbagbo et ADO lors de la présidentielle de 2025.
Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, va-t-il se présenter à la prochaine présidentielle prévue en 2025 ? Le scénario est possible à en croire le ministre de l’emploi et de la protection sociale, Adama Kamara.
« S’ils choisissent leur papa (Laurent Gbagbo), nous allons choisir notre papa, Alassane Ouattara », lance-t-il avec assurance sur le plateau de la Nouvelle Chaîne Ivoirienne (NCI), dans l’émission « sans réserve ».
Et quand le présentateur de l’émission pointe du doigt le nombre élevé de jeunes candidats potentiels qui abondent au sein de la majorité présidentielle, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), la réponse de cet avocat de formation de 64 ans demeure invariable.
« Pourquoi voulez-vous que l’on aille se batte contre leur papa ? Ce n’est pas ce que le président nous a appris. Il nous a appris à respecter les papas », explique-t-il dans un langage militant.
« S’ils choisissent leur papa (Laurent Gbagbo), on se met derrière notre papa (Alassane Ouattara). Il (Alassane Ouattara) va aller se battre contre leur papa », révèle-il sereinement.
Au regard de ces propos, tout porte à croire que l’actuel président ivoirien, Alassane Ouattara, se porterait candidat à la présidentielle de 2025 qui aura lieu en théorie dans trois ans si les anciens présidents Henri Konan Bédié du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et Laurent Gbagbo du Parti des Peuples Africains- Côte d’Ivoire (PPA-CI) candidataient à la magistrature suprême.
Il nous souvient qu’en décembre 2019, Alassane Ouattara avait lui-même déjà conditionné sa participation au scrutin présidentiel d’Octobre 2020 au désistement de ses prédécesseurs Gbagbo et Bédié.
Pour rappel, « ADO », comme le surnomme ses partisans, a annoncé en mars 2020 renoncer au scrutin présidentiel d’octobre 2020 au profit de son dauphin, Amadou Gon Coulibaly. Ce dernier décédé en juillet 2020, « ADO » revient sur sa promesse et remet en jeu son quinquennat qu’il obtient au forceps.
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