Le président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, qui est depuis juin 2025 à la tête de la CEDEAO, appelle à une nouvelle coopération entre cette organisation régionale et l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette dernière étant formée par le Mali, le Burkina Faso et le Niger après leur départ de la CEDEAO en janvier 2025.
Au cours d’une rencontre à Freetown avec le président de la Commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray, Maada Bio a exprimé sa volonté de renforcer les liens avec les pays de l’AES, malgré les tensions politiques.
Il a expliqué qu’il est essentiel de travailler ensemble pour garantir la paix, la sécurité, la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que le développement économique dans toute l’Afrique de l’Ouest.
Même si le retrait des trois pays sahéliens a été officialisé, les textes de la CEDEAO prévoient une période de transition d’un an pendant laquelle les échanges peuvent continuer. De plus, une équipe spéciale a été créée pour gérer cette transition et encourager au dialogue. Déjà en mai, des discussions ont eu lieu à Bamako entre des représentants de la CEDEAO et ceux de l’AES.
Ces rencontres montrent qu’un retour au dialogue est encore possible. Plus, Maada Bio souhaite organiser un sommet spécial pour réfléchir à l’avenir de la région, à un moment où la CEDEAO fête ses 50 ans. Un sommet qui devrait permettre de trouver des solutions communes malgré les divisions.
Main tendue, Julius Maada Bio espère construire une Afrique de l’Ouest plus unie, plus forte, et capable de faire face aux défis de l’heure.
Aïda Rachel KOUMONDJI (stagiaire)
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