Burkina : Un nouveau parti créé pour évaluer les actions de la Transition

Burkina : Un nouveau parti créé pour évaluer les actions de la Transition

Afrique Politique

Au Burkina, le coordonnateur national de l’Alliance politique pour le suivi de la Transition (APST), Achille Ouédraogo, a présenté à la presse lundi, son parti nouvellement créé. L’Alliance politique pour le suivi de la Transition (APST) est constituée du Mouvement panafricain du Faso (MPF), de La marche pour la patrie (LMP), du Rassemblement de forces panafricaines (RFP), du Parti des militants (PMP) et de l’Union de la jeunesse active (UJA).

« Nous avons décidé de prendre acte de la nouvelle situation de gouvernance du pays, et d’accompagner le processus de la Transition, de nous mettre en ordre de bataille pour une transition réussie », a déclaré le coordonnateur national de l’APST, Achille Ouédraogo. La liste des partis membres n’est pas exhaustive. Un appel est même lancé aux autres partis qui veulent rejoindre le mouvement.

Le parti compte faire beaucoup pour le Burkina

L’APST qui se veut, selon des dirigeants, un cadre d’expressions, d’analyses, de critiques et de propositions, mènera ses activités conformément aux textes du pays. « En termes d’activités, l’APST va s’atteler à suivre, analyser et critiquer tous les actes et actions des organes de la Transition avec pour support la constitution, la charte de la Transition, la charte des valeurs et le chronogramme établi », a affirmé M. Ouédraogo.

A ces activités s’ajoutent, la production de rapports mensuels dont les contenus seront mis à la disposition de l’opinion nationale et internationale, l’organisation de panels et des conférences débats sur les thématiques d’intérêts nationale afin de convoyer les intelligences pour mieux réussir le combat pour le développement.

Le parti compte aussi susciter des projets de lois ou engager les pétitions dans le sens de réformes majeures pour l’intérêt supérieur de la nation. Le coordonnateur de l’APST invite tous les acteurs à accompagner les nouvelles autorités dans l’intérêt supérieur de la nation.

Déclarer l’Etat de guerre ou de siège, lancer un appel à la contribution volontaire à l’effort de guerre, créer des comités de vigilance et de résistance dans tous les hameaux de cultures sont quelques solutions proposées.

Au niveau du pouvoir de l’Assemblée législative de Transition (ALT), l’APST recommande de légiférer afin de dépolitiser les chefs coutumiers, de supprimer le financement public des partis politiques, de supprimer la rémunération du député, de rendre le vote obligatoire, etc. Elle demande aux autorités de lutter contre la corruption, de renforcer la justice et de raffermir les relations avec les différents partenaires et organismes inter-communautaires.

Avec Agence d’information du Burkina

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