Le 17 août dernier, le conseil des ministres a dévoilé des comptes ouverts dans des établissements publics de façon illégale. L’Assemblée Législative de la Transition a jugé utile d’échanger avec le ministre en charge des finances pour élucider sur le sujet, ce vendredi 2 septembre 2022.
Elle dit ne pas pouvoir rester silencieuse. Comme le souligne Yves Kafando, président de la commission des finances et du budget (COMIFIB), les comptes en question ont été ouverts « en dehors de la procédure ». A présent, la délégation compter cerner tous les contours, et les raisons qui ont motivées les uns et les autres à ces types d’ouverture des comptes bancaires.
Le président de la commission des finances renseigne que des conservatoires ont déjà été prises afin de rapatrier ces fonds dans le compte du trésor public, pour que cela soit utilisé dans le cadre règlementaire.
« Pour ouvrir un compte bancaire dans un établissement primaire, il faut au préalable l’autorisation du ministre en charge des finances, en tant que structure publique, malheureusement, ces banques ont ouvert ces comptes sans l’autorisation préalable du ministre en charge des finances. Ce sont des fonds publics qui vont être logés là-bas, parce que ce sont des projets et des programmes qui les financent, et qui parle de fonds publics, ressort donc du ministre en charge des finances, donc, il souhaite au préalable qu’il ait un contrôle, une autorisation pour pouvoir ouvrir ces comptes ».
Deux sorts sont réservés aux comptes ouverts sans autorisation préalable du ministre de l’économie et des finances. Selon les explications, certains pourront avec des justificatifs, être régularisés. Les autres, sans réels justicatifs « seront purement et simplement fermés et les ressources seront donc déposées au trésor public », menace, le ministre en charge des finances, Seglaro Abel Somé.
Le ministre informe que presque toute l’administration publique est concernée par le phénomène.
Avec Burkina 24
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