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Burkina : l’État réclame plus de 31 milliards FCFA aux compagnies pour réhabiliter les mines

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Le gouvernement burkinabè, au cours du Conseil des ministres tenu le 20 novembre 2025, a exprimé sa volonté de recouvrer plus de 31 milliards FCFA auprès des compagnies minières. L’objectif est clair : restaurer les sites miniers après leur exploitation.

Au Burkina Faso, l’État serre la vis face aux manquements des sociétés minières et de carrières en matière de contribution au Fonds de réhabilitation et de fermeture des mines (FRFM). Pour cela, des réclamations ont été faites vis-à-vis des entreprises concernées.

En effet, lors du Conseil des ministres tenu le 20 novembre 2025, le gouvernement a exprimé sa volonté de recouvrer plus de 31 milliards FCFA (environ 54,8 millions USD) de cotisations impayées pour les exercices 2023 et 2024.

Le FRFM, prévu pour garantir la remise en état des sites miniers après exploitation, peine à mobiliser les ressources escomptées. En 2023, seules trois mines industrielles ont versé un total de 7,21 milliards FCFA, loin des 24,39 milliards FCFA prévus, soit un taux de réalisation de seulement 29,59 %. Plus préoccupant, aucune contribution n’a été enregistrée de la part des 14 mines semi-mécanisées et des 31 sociétés de carrières industrielles.

L’année 2024 a connu une légère amélioration : 13,73 milliards FCFA ont été mobilisés auprès de sept sociétés minières, ce qui représente un taux de recouvrement de 49,55 % sur les 27,70 milliards attendus. Néanmoins, cette progression reste insuffisante au regard des obligations légales.

Sur le plan des documents techniques exigés, seuls sept opérateurs ont transmis leurs plans de réhabilitation et de fermeture en 2023. En 2024, ce nombre est monté à 17, dont 10 sociétés minières. Le gouvernement burkinabè entend donc renforcer les mécanismes de contrôle et de recouvrement, avec pour ambition de responsabiliser davantage les exploitants vis-à-vis des impacts environnementaux de leurs activités.

La réhabilitation de sites miniers, une pratique vitale

Au Burkina, la remise en état d’un site minier ou de carrière, dans le cadre du Fonds de réhabilitation et de fermeture des mines (FRFM), vise à atteindre un état satisfaisant selon plusieurs critères. Il est question d’éliminer les risques inacceptables pour la santé humaine, limiter la propagation de contaminants vers les sols, les eaux ou l’air, afin de protéger le milieu récepteur (écosystèmes, faune, flore) et, autant que possible, supprimer la nécessité d’un entretien ou d’un suivi à long terme, réaménager les zones exploitées pour qu’elles ne présentent plus de stigmates majeurs de l’activité extractive.

Après la réhabilitation du sol , il est important de déterminer les espèces végétales qui peuvent se développer avec succès sur ce type de sol. Cela permettra de choisir les plantes les plus adaptées pour le reboisement et les projets agricoles ultérieurs.

Lire aussi : Burkina : la Radio Télévision Éducative (RTE) désormais opérationnelle

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