Quatre officiers de l’armée burkinabè ont été interpellés et mis à la disposition du Parquet près le Tribunal militaire de Ouagadougou. Ils sont accusés d’avoir fomenté un coup d’État.
L’information est donnée par un communiqué du Parquet militaire, qui précise que deux autres officiers sont en fuite. Le parquet indique que l’interpellation des officiers a été faite sur la base de « dénonciations dignes de foi » sur un « complot contre la sûreté de l’Etat en cours » .
Le procureur militaire, fait un appel à témoins au « regard de la récurrence des velléités et autres allégations de déstabilisation ». Il a invité « toute personne susceptible de fournir des informations pouvant contribuer à la manifestation de la vérité, à venir témoigner».
Bien avant cela , le gouvernement burkinabè dans un communiqué a confirmé la tentative de coup d’État. Le capitaine Ibrahim Traoré, lui-même venu au pouvoir par un coup d’État après avoir renversé le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, reste sur ses gardes. Sur son compte X, il a rassuré être déterminé « à conduire la Transition à bon port en dépit de l’adversité et des différentes manœuvres pour stopper notre marche inexorable vers une souveraineté assumée ». Il a aussi remercié » l’ensemble des Burkinabè qui assurent continuellement la veille citoyenne, gage d’une réussite collective ! »
