Dans une interview accordée à la chaîne Fox News, le chef du Commandement américain pour l’Afrique (Africom), le général Michael Langley a révélé que le nombre de terroristes en Afrique a connu une hausse considérable ces dernières années.
Il est passé de 4% en 2008 à 40% en 2024, a-t-il affirmé.
“Nous suivons [ce danger] depuis plusieurs années. Voici les statistiques : en 2008, seuls 4% de tous les terroristes se trouvaient en Afrique. Aujourd’hui, ce chiffre est passé à 40%”, a-t-il déclaré, selon l’agence d’information russe, Tass, cité par l’AIB.
Ce constat pose des interrogations sur l’influence des mains noires souvent accusées dans cette guerre asymétrique.
Les pays du Sahel notamment le Mali, le Niger, et le Burkina Faso se retirent de la coopération militaire traditionnelle.
Ces trois pays ont mis fin à la présence de la France sur leur territoire et de plusieurs partenaires. Ils préfèrent collaborer avec la Russie et la Turquie notamment.
Certains Etats de l’Afrique affrontent au quotidien les terroristes et continuent de mettre en place des dispositions pour les dérouter.
De l’autre côté des frontières, l’armée nigérienne a annoncé l’élimination d’un cadre djihadistes.
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Ces réussites, malgré les pertes ici et là, les assauts répétés doivent pousser à reprendre au sérieux les modèles de la lutte contre le terrorisme en Afrique.
Le général Langley s’alarmait déjà en mai 2024 “que les organisations extrémistes violentes constituaient la plus grande menace pour la stabilité de l’Afrique”.
Emanuela KPEYAKA (Stagiaire)
