Trois personnes sont mortes lundi dans un accident d’hélicoptère sur une base militaire près de Niamey, la capitale du Niger.
« Un hélicoptère MI-17 des Forces armées nigériennes, revenant d’un vol d’entraînement de routine, s’est écrasé lors de son atterrissage sur la piste militaire de l’aéroport de Niamey », a indiqué le ministère nigérien de la Défense dans un communiqué.
« Malheureusement, les trois membres d’équipage – un officier et un sous-officier nigériens et un instructeur expatrié – sont morts sur place malgré les efforts des secours pour contenir l’incendie », a-t-il ajouté.
Une commission d’enquête a été mise en place pour déterminer la cause de cet accident.
Le Niger, pays sahélien, tente de renforcer son armée, qui lutte depuis 2015 contre les violences jihadistes sur son immense territoire en grande partie désertique.
Plusieurs régions sont touchées : l’ouest, proche du Mali et du Burkina Faso où Al-Qaïda et le groupe Etat islamique sont présents, et le sud-est bordant le lac Tchad et le Nigeria, devenu un repaire de jihadistes.
La zone frontalière entre le nord du Bénin et le sud du Niger, jusqu’ici épargnée, est à son tour confrontée depuis plusieurs mois à la menace jihadiste, selon les autorités.
Dans sa lutte contre les islamistes armés, le Niger bénéficie du soutien logistique et de formation de la France, des États-Unis, de l’Italie, de l’Allemagne et de la Belgique. Le Niger a acquis en février 2020 deux hélicoptères de type MI-17 de fabrication russe.
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