Le président togolais, Faure Gnassingbé ayant appris la maladie de l’opposant Patrick Lawson n’a pas hésité à apporter son aide. Cette affaire a déjà été révélée plus tôt mais il n’y avait pas de quoi en faire un plat. Apparemment.
Il aura fallu que le ministre Bawara en charge de la fonction publique, l’évoque pour susciter des réactions. En effet, lors de la messe de requiem et d’enterrement de feu Patrick Lawson samedi 26 novembre , le ministre a révélé que le président togolais a fait dépêcher son médecin personnel au chevet du malade. Des dispositions ont été prises pour qu’il soit évacué et pris en charge convenablement hors du Togo.
Le ministre a reconnu sur place que le chef de l’Etat lui en voudra sans doute pour son indiscrétion. Plus loin, on apprend que le ministre de la fonction publique entretient de très bonnes relations avec l’opposant Patrick Lawson, son « grand-frère ». Ils se voyaient régulièrement et le défunt aurait même demandé à voir le ministre puis à saluer Faure Gnassingbé au passage. Cependant, M. Bawara dit lui avoir demandé de patienter, le temps de recouvrer sa santé. Malheureusement, la faucheuse a dit son dernier mot.
Au sein de l’alliance Nationale pour le Changement, cette sortie du ministre n’est pas tolérable.
Francis Pedro Amuzun, un membre actif de l’ANC y voit un discours visant à salir le défunt et ensuite le parti politique. Il n’est pas du tout content de cette manière de faire et rappelle que le défunt n’a jamais demandé d’aide, précisant que c’est une initiative du chef de l’État, cette prise en charge.
Selon un citoyen togolais ayant réagi suite à la réponse de Francis Pedro Amuzun, il faut sortir de ces réflexion. » On peut être adversaires politiques mais être des frères et même des amis et c’est ce message que nous avons le devoir moral de véhiculer au peuple. En tant que président de tous les Togolais et sensible à la vie de tous ses concitoyens, le président de la République fait toujours ce qui est bon pour aider à sauver la vie. Feu Patrick Lawson n’était ni le premier ni le dernier homme politique de l’opposition à bénéficier de l’assistance du président de la République Faure . Nous devons apprendre à voir le bon côté des choses », nous explique-t-il.
Le débat continue et chacun y va de son commentaire.
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