Les autorités du Tchad ont approuvé la venue d’une mission d’enquête internationale pour faire la lumière sur les violences du 20 octobre. Officiellement, il y a une cinquantaine de morts et 300 blessés.
« Le Gouvernement du Tchad accepte une enquête internationale sur les événements du 20 octobre », a annoncé Aziz Mahamat Saleh, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement de la République du Tchad.
Dans un entretien, dimanche soir, à la télévision nationale, Télé Tchad, le Premier ministre Saleh Kebzabo a aussi annoncé que le Tchad était prêt à recevoir une mission d’enquête internationale sur les événements meurtriers du 20 octobre.
« La vérité est importante. Il y a eu mort d’homme. Chaque camp donne sa version. La population doit savoir », explique Didier Mazenga Mukanzu. Pour le ministre congolais de l’Intégration régionale, un des deux envoyés spéciaux de la CEEAC, « il faut savoir qui a envoyé qui et pour faire quoi ».
La délégation de la CEEAC a rencontré, entre autres, le Premier ministre, le chef de la diplomatie, des diplomates, des religieux. Il y a « une volonté d’avancer » selon l’envoyé spécial de la CEEAC, la mission régionale doit faciliter au maximum les rapprochements
D’après des experts de l’ONU, « d’une manière générale, l’État répondra aux accusations concernant les agissements de la police avec les éléments dont il dispose, et compte tenu du fait que des enquêtes sont en cours ».
Pour le gouvernement, ces événements sont le fait de plusieurs groupes de militants violents, organisés et coordonnés, et munis d’armes blanches, qui ont attaqué, de nuit, des symboles de l’État.
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