En Afghanistan, un puissant tremblement de terre dans une région reculée de la province de Paktika a tué au moins 1 000 personnes et en a blessé au moins 1 500, et le bilan devrait s’alourdir dans ce pays appauvri.
L’épicentre du tremblement de terre a été enregistré à 46 km au sud-ouest de la province de Host, dans l’est de l’Afghanistan, proche de la frontière avec le Pakistan.
L’agence américaines des recherches géologiques (USGS) a indiqué que le séisme a été de magnitude 5,9 sur l’échelle de Richter, corrigeant une première annonce qui parlait d’une magnitude de 6,1.
Selon des responsables talibans, des centaines d’autres ont été blessés dans ce qui semble avoir été le tremblement de terre le plus meurtrier en deux décennies. La nuit a été marquée par de de fortes pluies entravant les efforts de sauvetage.
Des images de Paktika montraient des personnes transportées dans des hélicoptères hors de la région. D’autres ont été soignés sur le terrain.
Immédiatement après la catastrophe, Bilal Karimi, porte-parole adjoint du gouvernement taliban, a appelé les agences d’aide à participer aux efforts d’urgence. « Nous exhortons toutes les agences d’aide à envoyer immédiatement des équipes dans la région pour éviter de nouvelles catastrophes », a-t-il déclaré.
En réponse, l’ONU et l’UE n’ont pas tardé à offrir leur aide.
« Des équipes d’évaluation inter-agences ont déjà été déployées dans un certain nombre de zones touchées », a tweeté le bureau des affaires humanitaires de l’ONU en Afghanistan.
Tomas Niklasson, l’envoyé spécial de l’UE pour l’Afghanistan, a tweeté : « L’UE surveille la situation et se tient prête à coordonner et à fournir une aide d’urgence de l’UE aux personnes et aux communautés touchées ».
Le Premier ministre afghan, Mohammad Hassan Akhund, a convoqué une réunion d’urgence au palais présidentiel pour coordonner l’effort de secours aux victimes à Paktika et Khost, une province voisine.
Lire aussi : La Russie a coupé le gaz à la France
