Le Lieutenant-Colonel, Paul-Henri Damiba, n’a pas de quelconque regrets concernant la transition du Burkina.
Le chef de l’Etat du Burkina-Faso, Paul-Henri Damiba, anime une rencontre dans la région des Hauts-Bassins ce vendredi 20 mai 2022 à Bobo-Dioulasso.
Cette assise s’est déroulée dans la capitale économique, Bobo-Dioulasso en présence des forces vives issues de la région des Hauts-Bassins.
Ne jugeant pas nécessaire de revenir sur les raisons qui ont prévalu à la prise du pouvoir par les militaires, l’homme fort du pays des hommes intègres affirme que leur action a été salutaire pour la survie de l’ex Haute-Volta.
« Telles que se dessinaient les choses…, notre pays courrait tout droit vers le précipice », lance-t-il pour justifier le putsch du 24 janvier 2022 qui l’a porté au sommet de L’Etat. Et d’ajouter avec un brin d’ambiguïté : « il est établi que ceux qui nous attaquent ne viennent pas d’ailleurs ».
Par ailleurs, le lieutenant-colonel, Paul-Henri Damiba, a aussi fait savoir que l’impatience, somme toute légitime, ne doit pas faire oublier les enjeux de la transition. « Nous devons considérer que la transition est une chance pour le Burkina », a-t-il défendu avec sérénité.
Pour rappel, le Burkina-Faso à l’instar du Mali, de la Guinée et du Tchad vit sous un régime politique transitoire depuis le renversement de Roch Marc Christian Kaboré en Janvier 2022.
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