En Assemblée générale extraordinaire ce 22 février, les membres du Syndicat des Employés et Cadres des Banques, des Établissements financiers et des Assurances ont fait le point de la situation de Sunu Bank et les emplois menacés par une procédure de licenciement.
Le Synbank refuse tout licenciement car les chiffres de l’entreprise ne diminue pas significativement et il n’y a pas de facteurs externes agissant sur le maintien du rythme de sa pleine productivité.
En d’autres termes ,
le chiffre d’affaires qui est l’équivalent du produit net bancaire (PNB) augmente significativement d’une année à l’autre,
le résultat d’exploitation s’est amélioré de 2020 à 2023 ce qui témoigne que ce ne sont pas les charges d’exploitation qui constituent la cause de la performance de la Banque,
les autres charges d’exploitation augmentent dans des proportions plus importantes que la masse salariale sur la période concernée 2018 à 2023.
L’employeur et les représentants du personnel sont en total désaccord sur le motif utilisé. Dans ce cas, les parties doivent recouvrir aux mécanismes prévus par la législation nationale en cas de désaccord; à défaut l’employeur est dans l’obligation de recourir aux mécanismes appropriés édictés par la Commission Bancaire de l’UMOA, précise le SYNBANK.
De 105 travailleurs qui étaient concernés par la procédure, c’est 70 travailleurs qui ont été annoncés parmi lesquels un représentant du personnel, ce qui va à l’encontre de la convention collective.
Le Synbank estime que le dialogue va continuer sous la houlette des autorités togolaises. « Les autorités de la République ont pris le problème à bras-le-corps mais nos membres disent qu’il faut aussi que nous fassions une grève. Nous allons voir dans les jours à venir quel sera le dénouement du dossier. Au cas où il n’y a une évolution significative, nous serons obligés d’utiliser la voix de nos membres pour aller en grève », a ajouté Awoula Baba.
Affaire à suivre…
Lire aussi : Togo : le Synbank dénonce des cas de violations des lois
