Les autorités sanitaires chinoises ont annoncé jeudi avoir détecté la nouvelle souche mutée du virus mpox, clade Ib, alors que l’infection virale se propage à davantage de pays après que l’Organisation mondiale de la santé ait déclaré l’année dernière une urgence de santé publique mondiale.
Le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies a précisé avoir découvert une épidémie groupée du sous-clade Ib qui a débuté avec l’infection d’un étranger ayant des antécédents de voyage et de résidence en République démocratique du Congo.
Quatre autres cas ont été détectés chez des personnes infectées après un contact étroit avec l’étranger. Les symptômes des patients sont légers et comprennent une éruption cutanée et des cloques.
La variole se transmet par contact étroit et provoque des symptômes grippaux et des lésions purulentes sur le corps. Bien qu’elle soit généralement bénigne, elle peut être mortelle dans de rares cas.
En août dernier, l’OMS a déclaré que le mpox était une urgence de santé publique mondiale pour la deuxième fois en deux ans, à la suite d’une épidémie en République démocratique du Congo (RDC) qui s’est propagée aux pays voisins.
L’épidémie en RDC a commencé par la propagation d’une souche endémique, connue sous le nom de clade I. Mais la variante du clade Ib semble se propager plus facilement par contact étroit de routine, y compris par contact sexuel.
La variante s’est propagée de la RDC aux pays voisins, dont le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, déclenchant la déclaration d’urgence de l’OMS.
Depuis août dernier, la Chine avait fait savoir qu’elle surveillerait les personnes et les marchandises entrant dans le pays pour détecter la présence de MPOX.
Avec Reuters
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