Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a déclaré ce jeudi 9 janvier 2025, qu’il était « désireux de continuer de servir » son pays.
« A la date d’aujourd’hui, je n’ai pas encore pris de décision. Mais, je suis en pleine santé et désireux de continuer de servir mon pays », a dit Alassane Ouattara, qui recevait les vœux du corps diplomatique, au palais de la présidence, à Abidjan.
« Il y’a cinq ans dans cette salle, j’avais indiqué que je souhaitais passer la main à une nouvelle génération. Il était de mon intention de ne plus être candidat. Aujourd’hui, je peux vous dire, j’ai bien fait d’accepter la proposition de mon parti », a souligné Alassane Ouattara.
Alassane Ouattara a, par ailleurs, fait savoir que son parti « dispose d’une demi-douzaine de candidats qui sont dans cette salle », rassurant que l’élection présidentielle d’octobre 2025 sera « paisible, démocratique et transparente ».
L’élection présidentielle d’octobre 2025 s’annonce épique. Du côté de l’opposition plusieurs candidats sont déjà connus, dont Laurent Gbagbo, président du PPA-CI, investi le 10 mai 2024 et l’ex-Première dame, Simone Ehivet, présidente du MGC.
Laurent Gbagbo ne figure cependant pas sur la liste électorale en raison d’une condamnation en 2018 par la justice ivoirienne pour « braquage » de la BCEAO.
Le leader du PDCI, le banquier international Tidjane Thiam, candidat naturel de l’ex-parti unique devrait être désigné à l’issue d’une convention annoncée pour bientôt. Au sein du parti, Jean-Louis Billon, s’est déjà déclaré candidat.
Au pouvoir depuis 2011, le président Ouattara, 83 ans, avait annoncé en 2020 qu’il souhaitait laisser la main à une nouvelle génération. Son dauphin, Amadou Gon Coulibaly, avait été désigné comme candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) mais est subitement passé de vie à trépas en juillet à quelques mois de l’élection de 2020. Alassane Ouattara avait alors décidé de rempiler pour un troisième mandat. Qu’en sera-t-il cette fois-ci ?
Crédit photo : Jeune Afrique
Lire aussi : « La Russie est prête à reprendre les négociations