Selon le rapport annuel 2022 de la cour des comptes, vingt partis politiques, formations politiques et regroupements d’indépendants sont exclus du financement public. Ils ne peuvent rien attendre de l’État.
Dans le chapitre 3 du rapport annuel 2022 de la Cour des comptes, la section 4 du paragraphe 4 relate le contrôle de l’utilisation des subventions de l’Etat pour les campagnes électorales et les activités hors campagnes électorales en 2020 et 2021.
En effet, 125 acteurs politiques ont bénéficié du financement de l’Etat cette année-là pour les présidentielles et les législatives, lequel financement s’élevait à 1 280 000 000 fcfa. Après contrôle de la Cour, plusieurs irrégularités ont été relevées et des sanctions prononcées.
Au titre de ces dernières, plus de 25 acteurs politiques doivent plus de 100 millions fcfa au Trésor public.
Il s’agit :
1- Mouvement Panafricain des Forces Unies Pour le Travail, l’Union et la Renaissance (MP/FUTURE)
2- Coalition pour la République Parti Progressiste (CORP)
3- Rassemblement Patriotique pour l’Intégrité (RPI)
4- Parti Socialiste Burkina (PS Burkina)5- Rassemblement du Peuple pour le Travail
6- Front commun pour le Développement (FCD)
7- Mouvement pour le Burkina Futur (MBF)
8- Le Faso Autrement 9- Rassemblement Mains Blanches (RMB)
10- Mouvement « SENS >>
11- Mouvement des Intellectuels pour le Développement (MIDE)
12- Alliance des démocratiques du Burkina (ADB) 13- Coalition des Forces Démocratique pour le vrai changement (CFDC)
14- Union des Forces centriste (UFC)
15- Mouvement le Rassemblement Patriotique (MRP)
16- Parti Progressiste Uni pour le Renouveau (PUR)
17- Burkina Uni pour Triomphe (BUT)
18- Mouvement pour le changement et la Renaissance (MCR)
19- Congrès pour la renaissance et le Progrès (CRP)
20- Sidwaya
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