Plusieurs centaines d’élèves et d’étudiants ont répondu à l’appel du Collectif des jeunes élèves et étudiants du Burkina Faso ce samedi Burkina : des élèves et étudiants souhaitent une Transition à vie. Ils se sont réunis dans la salle de spectacle du palais de la jeunesse et de la Culture Jean-Pierre Guengané pour un meeting de soutien à la transition. Ces étudiants, mobilisés par centaines, ont affirmé leur soutien aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) ainsi qu’à la transition actuelle avec à sa tête le Capitaine Ibrahim Traoré.
Les élèves et étudiants ont déclaré ne pas vouloir rester en marge de la « dynamique souverainiste actuelle » engagée par le Capitaine Ibrahim Traoré et son équipe gouvernementale. « Les engagements des autorités de la transition exigent un soutien énorme de la part de toutes les couches de la société. De la question des VDP et FDS à l’APEC. Des réformes de la gouvernance aux différentes ruptures significatives, l’ensemble des efforts pour la reconquête du territoire national que nous observons nous interpelle tous. Faisons bloc derrière cette transition en soutenant avec sincérité, citoyenneté et patriotisme afin que notre chère patrie retrouve la paix », a exhorté Daniel Millogo, porte-parole du Collectif des jeunes élèves et étudiants du Burkina Faso.
« Nous profitons rappeler, au regard des défis en cours de résolution, que la prolongation de la transition est souhaitée par les élèves et étudiants jusqu’à la fin de la vie », a insisté Daniel Millogo.
« Nous, représentant des élèves et étudiants du Burkina Faso appelons à la transformation de l’école burkinabè à travers un passage de l’école classique à un système de formation polyvalent. Nous appelons le Président de la transition, le Capitaine Ibrahim à mettre en œuvre de façon diligente cette transformation. Nous demandons à ce qu’on puisse dès la base incorporer un système beaucoup plus mécanique qui va tenir compte des formations professionnelles au niveau supérieur pour permettre aux jeunes d’être employables au niveau supérieur », a estimé Ghislain Dabiré, président du Collectif des élèves et étudiants du Burkina Faso.
Des réformes du système éducatif ont été demandées dans l’objectif de rompre avec le système éducatif classique inspiré du système colonial.
Avec Minute.bf
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