Un habitant du Massachusetts a été testé positif à la variole du singe, ont confirmé mercredi les responsables de la santé. Ce qui en fait le premier cas du virus rare détecté aux États-Unis cette année.
Selon un communiqué du département de la santé publique du Massachusetts, le patient est un homme adulte qui a récemment voyagé au Canada. Le département a terminé les tests initiaux mardi et a été confirmé par les Centers for Disease Control and Prevention.
« Le cas ne présente aucun risque pour le public, et l’individu est hospitalisé et en bon état », apprend-on.
Cela survient après que quatre autres cas de variole du singe ont été récemment identifiés au Royaume-Uni, portant le total national à neuf depuis le début du mois de mai. La santé publique de Montréal confirme que plusieurs cas de variole du singe sont à l’étude.
Que retenir sur la variole du singe ?
La variole du singe est une maladie virale, aussi appelée orthopoxvirose simienne ou monkeypoxen anglais, qui se manifeste généralement par de la fièvre, des maux de tête ou de dos, des douleurs musculaires, des ganglions lymphatiques enflés et des éruptions cutanées similaires à celles provoquées par la varicelle.
Le premier cas chez l’homme a été enregistré en République démocratique du Congo en 1970, et la maladie s’est depuis propagée à plusieurs autres pays, principalement en Afrique centrale et occidentale.
Radio Canada souligne que la maladie est endémique en Afrique de l’Ouest, et plutôt rare en Europe et en Amérique du Nord. Elle se transmet généralement au contact d’animaux infectés, mais elle peut aussi être propagée par les humains. Aucun traitement n’existe, mais elle se guérit généralement d’elle-même.
En 2003, 47 cas confirmés et probables ont été signalés dans six États américains, les premiers cas humains signalés en dehors de l’Afrique.
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