Au moins huit personnes ont été tuées et 84 autres blessées à la suite d’une explosion dans un terminal pétrolier de Conakry, la capitale guinéenne, tôt lundi, a déclaré un haut responsable de la police.
L’explosion sur le seul terminal pétrolier du nation d’Afrique de l’Ouest a secoué la circonscription administrative de Kaloum dans le centre-ville de Conakry, explosant les fenêtres de plusieurs maisons voisines et forçant des centaines de personnes à fuir la zone, selon un témoin.
Un énorme incendie et une fumée noire s’échappant pouvaient être vus à des kilomètres de distance alors que les pompiers se précipitaient sur la zone, tandis que plusieurs camions-citernes quittaient le dépôt , escortés par des militaires et des policiers.
Dans un communiqué rendu public lundi matin, le gouvernement guinéen a annoncé l’ouverture d’une enquête pour « situer les causes et les responsabilités ». Il a également fait savoir que « dans les prochaines heures, un bilan d’étape sera communiqué ».
Le Gouvernement guinéen dans son communiqué, a exprimé sa « profonde préoccupation face à cet événement, dont l’ampleur et les conséquences pourraient impacter directement les populations ».
Le Gouvernement appelle les populations à « s’éloigner du site », jusqu’à « la maîtrise totale de la situation ». Il a été décidé de la fermeture des établissements scolaires et les stations de services. Quant aux travailleurs des secteurs public et privé, ils ont été « invités à rester chez eux », à l’exception des forces de défense et de sécurité.
Lire aussi ! Guinée-Bissau : le patron de la garde nationale arrêté