Togo: Zoom sur le cabinet Tropical Engineering Consult (TrEC) Sarl

Togo : Zoom sur le cabinet Tropical Engineering Consult (TrEC) Sarl

Afrique Société

Ingénieur de conception en génie civil, répondant en géotechnique, WADJA Dragri Kaboudja, est le promoteur du cabinet d’ingénierie « Tropical Engineering Consult ». Crée en 2016, M. WADJA se désengage de tout contrat et ne se consacre à son entreprise qu’en 2019.

Après plus de 10 ans d’expériences sur divers projets aussi bien au Togo que dans plusieurs pays africains Mr WADJA s’est décidément mis à son compte pour apporter sa pierre à l’édifice. Spécialisé dans l’étude, le contrôle, conseil, expertise et disposant d’un laboratoire Géotechnique, Tropical Engineering Consult fait son petit bonhomme de chemin tout en tirant profit des riches expériences de son fondateur. Membre de l’Ordre National des Ingénieurs du Togo, WADJA Dragri Kaboudja a accepté d’échanger à cœur ouvert avec l’équipe de Afrikhabari. Voici la teneur de cet entretien exclusif.

Afrikahabari: Présentez brièvement votre entreprise et parlez-nous de vos différentes activités ?

Notre cabinet Tropical Engineering Consult est spécialisé dans les études, contrôle, conseils, expertises dans le domaine des BTP et spécialement en géotechnique avec un laboratoire à l’appui.

WADJA Dragri Kaboudja, promoteur du cabinet d’ingénierie « Tropical Engineering Consult »

Quelle est votre journée type au cabinet ?

Généralement, au cabinet, mes journées commencent entre 7h et 7h 30. Comme tout chef d’entreprise, je passe dans les bureaux pour voir comment est-ce que les collaborateurs ont commencé la journée. Ensuite, je fais le point des activités réalisées la veille tout en programmant celles de la journée tout en prenant ma première tasse de café. Et là, c’est quand je n’ai pas de rendez-vous ou de visite de chantier à la première heure. S’il y en a, j’y vais d’abord. Donc ce sont des journées alternées de rendez-vous, visite de chantiers, travaux au bureau, révision et validation des rapports et d’offres aux clients.

Mais journées finissent souvent tard puisque à partir de 17h 30, je prends le temps de finaliser les rapports et les offres calmement au bureau quand tout le monde est parti avant de rentrer.

Quelle est la petite histoire derrière ce cabinet ?

L’histoire peut se résumer en trois épisodes : une première épisode d’apprentissage. De la fin de mes études en 2007 jusqu’en 2016. La deuxième de 2016 à 2019 avec la création du cabinet sans présence active sur le terrain. La phase active part de 2019 à aujourd’hui.

Par rapport à l’épisode 2, j’étais entre d’autres missions à l’international et la gestion du cabinet. Ce n’est qu’à partir de 2019 que je me suis vraiment consacré au cabinet.

Quel est l’atout principal dont vous disposez dans notre environnement concurrentiel ?

J’avais précédemment évoqué l’épisode d’apprentissage par laquelle je suis passé. Je dirai que l’atout que j’ai, c’est d’avoir pris plus d’une dizaine d’années pour apprendre, travailler dans divers environnements et avec divers partenaires. Ce qui me permet de mettre en avant mon expérience personnelle qui est un peu comme la locomotive qui tire le cabinet vers l’avant.

Quel regard portez-vous aujourd’hui sur l’avenir de l’ingénierie au Togo ?

Le domaine de l’ingénierie est en plein essor au Togo surtout avec l’avènement de l’Ordre National des Ingénieurs du Togo (ONIT) qui permet aux populations de mieux comprendre les rôles des ingénieurs.

Au niveau de l’ONIT, de multiples actions sont menées dans ce sens. Nous pouvons citer entre autre l’organisation des Journées Portes Ouvertes (JPO) et la mise à disposition d’un tableau officiel des ingénieurs habilités à exercer sur le territoire Togolais, la mise en place des commissions Techniques spécialisées dans divers domaines de l’ingénierie.

Pendant longtemps, il faut reconnaître que la population était obligée de se confier à qui se présente comme ingénieur. L’ONIT est en train de faire un grand travail en termes de sensibilisation sur le rôle de l’ingénieur dans la vie de la population togolaise.

Quels sont les chantiers sur lesquels vous avez eu à travailler ?

Nous sommes beaucoup plus dans l’accompagnement des bureaux et entreprises en matière de géotechnique. Nous n’avons pas de marché direct sur les projets.

Sur le terrain, TrEC a travaillé sur des projets tels que :

L’aménagement et bitumage de la RN17 au TOGO (KATCHAMBA-NALI -SADORI )60km ;

L’aménagement et bitumage de la voirie d’AFLAO GAKLI (Lomé – Togo) ;

L’étude géotechnique des sols, fondation et suivi d’exécution des travaux de construction d’un campus téléperfomance à Lomé (Togo) ;

L’étude géotechnique des sols, fondation et suivi d’exécution des travaux de construction d’un centre commercial au grand marché de Lomé (Togo) ;

L’étude et contrôle d’exécution de travaux de construction des station-service ZENER au Togo (Agoè 2 lion – Ramatou -Nyékonakpè -Kara -Kpalimé – Aného) ;

Le suivi Géotechnique des travaux de construction d’Extension de la cimenterie CIMASSO à Bobo dioulasso (Burkina Faso) ;

Suivi Géotechnique des travaux de construction de la cimenterie CIMCO à Lomé (Togo)

Au vu du climat des affaires au Togo, quel message à l’endroit des autorités ?

Mon message aux autorités togolaises est d’accompagner davantage les PME. Les autorités font déjà beaucoup mais on espère toujours mieux. Quand les entreprises sont jeunes, elles manquent souvent de ressources. Si l’État pouvait donner un temps de latence à ces entreprises avant de commencer par les taxer, cela les aiderait beaucoup.

Mot de fin / vœux de nouvel an

Merci à vous pour cet entretien et l’intérêt porté à notre cabinet qui est à sa phase de construction. C’est l’occasion de remercier l’État togolais pour tout ce qu’il fait pour les entreprises togolaises et l’Ordre National des Ingénieurs du Togo (ONIT) qui se bat pour la promotion de l’ingénierie au Togo.

Pour cette nouvelle année 2025, mon vœu le plus cher est que les entrepreneurs togolais puissent vraiment faire une coalition pour relever les gros défis auxquels l’État togolais fait face en matière d’infrastructures.

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