Le Togo est un pays producteur de café-cacao de bonne qualité. C’est reconnu un peu partout dans le monde mais le pays peut toujours mieux faire en termes de quantité que de qualité. C’est pour cette raison que différents acteurs se retrouvent depuis ce 09 jusqu’au 11 octobre à l’hôtel Sarakawa pour 3 jours d’atelier de travail.
Dans son mot de bienvenue, Enselme Gouthon, secrétaire général du CCFCC (Comité de coordination pour les filières café et cacao) a fait savoir que ces plans de développement en adoption sont évalués à 22 milliards de FCFA. Pour atteindre les objectifs escomptés, des ressources seront mobilisées tant en est de non seulement accroître les productions mais aussi de mobiliser des fonds locaux et internationaux tout en veillant aux retombés des petits producteurs.
Pour sa part, Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, Kayi MIVEDOR-SAMBIANI a reconnu l’importance de ces plans qui viennent « s’inscrire définitivement dans le processus de professionnalisation des deux filières, à chaque niveau de la chaîne de valeurs en vue de permettre aux différents acteurs de jouir véritablement du fruit de leur labeur ». Ainsi, le Togo, sans être un gros producteur de café et de cacao fait tout pour préserver la qualité de ses produits. Ces efforts ont été couronnés récemment par deux (02) médailles d’or et une (01) médaille de bronze, obtenues lors du concours Cocoa of Excellence Awards 2023.
Notons que l’atelier officiellement ouvert par Mme le ministre, se déroule durant le Mois du Consommer Local qui s’étend du 1er au 31 octobre 2024.
Selon le Comité de Coordination de la Filière Café-Cacao (CCFCC) cité par Republicoftogo, le Togo n’a exporté que 2 500 tonnes de café et 9 000 tonnes de cacao l’année dernière, marquant une nette régression par rapport aux décennies précédentes.
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