La situation dans la région du Tigré s’est apaisée suite à un cessez-le-feu. L’espoir est que cela perdure pour tourner cette page. Mais en attendant, des enfants ont envahi les rues pour se faire entendre. Ils réclament la paix.
Des jeunes de Mekele, la capitale du Tigré, ont pris part à un défilé pour la paix. Ils s’attendent à ce que le cessez-le-feu convenu entre le gouvernement éthiopien et les rebelles leur permettent de retourner à l’école.
Les écoles et de nombreux autres services sont fermés depuis plus de deux ans dans le Tigré.
Le carnaval « Peace For All » à Mekele a été organisé samedi par la Tigray Development Association (TDA) en collaboration avec le Circus Tigray.
Parmi les 600 participants qui ont défilé dans la ville, dirigés par un orchestre de la police, se trouvaient environ 200 enfants exécutant des techniques de cirque et des arts martiaux.
Malgré l’accord de paix, des incertitudes subsistent quant à sa mise en œuvre.
Selon le gouvernement fédéral éthiopien, les fournitures d’aide sont dirigées vers différentes parties du Tigré, mais certains au Tigré disent que ce n’est pas suffisant.
Conformément à l’accord de paix conclu entre les rebelles et l’Éthiopie, les commandants militaires discutent des détails de la manière de désarmer les forces du TPLF.
Le Tigré envoie des signaux indiquant qu’il ne désarmera pas ses combattants à moins que les forces érythréennes et autres accusées d’abus ne se retirent.
Au début de novembre 2020, des combats ont éclaté entre les forces fédérales éthiopiennes et les forces régionales du Tigré. Toutes les parties en conflit sont accusées de crimes.
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