L’affaire des 46 militaires ivoiriens continuent par cristalliser l’attention. La Côte d’Ivoire et le Mali ne s’entendent pas sur les termes de leur libération. Selon les confidences faites par une source proche de la présidence ivoirienne à l’agence de presse française, la situation relative à la mise aux arrêts des soldats ivoiriens au Mali est juste une « prise d’otage » qui ne restera pas sans « conséquence ».
Cette source citée par La Nouvelle Tribune affirme que, de nouvelles sanctions pourraient être prises contre le Mali lors du sommet extraordinaire de la Communauté des États d’Afrique de l’ouest (Cédéao) qui se tiendra à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.
« Si d’ici là rien ne se règle par la voie diplomatique, la Cédéao sera bien obligée de prendre des sanctions », a-t-elle notamment annoncé. « Nous privilégions toujours la solution diplomatique. Il faut éviter la politique du pire », a fait savoir la source.
10 juillet, 49 soldats ivoiriens avaient été arrêtés au Mali, qualifiés de « mercenaires », puis inculpés mi-août 2022 de tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat et formellement écroués. La Côte d’ivoire assure que ces soldats étaient en mission pour l’ONU et exige leur libération.
Lire aussi : Mali : La France aurait fourni des armes de guerre à des groupes terroristes
