Le corps de la femme produit plusieurs sécrétions. Parmi ces sécrétions figurent les sécrétions vaginales.
Dans la famille des sécrétions vaginales, l’on distingue trois principaux types de sécrétions tels que la glaire cervicale, les sécrétions lubrifiantes et l’épithélium vaginal.
La glaire cervicale est une sécrétion émise par des glandes situées dans le fond du vagin, au niveau du col de l’utérus, dites glandes endocervicales.
En effet, elle stoppe l’intrusion de germes dangereux pour la santé. Elle empêche aussi la progression des spermatozoïdes en dehors des périodes propices à la fécondation.
La consistance de la glaire cervicale se modifie naturellement durant la période proche de l’ovulation.
Elle est alors moins visqueuse pour laisser plus facilement les spermatozoïdes remonter les voies génitales de la femme et optimiser leurs chances de rencontre avec l’ovule. En période menstruelle, elle entraîne aussi les résidus des menstruations (règles).
Les sécrétions lubrifiantes quant à elles sont émises sous l’effet de l’excitation sexuelle. Cette sécrétion est un mucus et un lubrifiant automatique. Elle provient des glandes vestibulaires, situées dans la partie basse du vagin, à hauteur de la vulve. Ce mucus facilite donc les pratiques sexuelles par pénétration vaginale. En clair, ce mucus constitue un lubrifiant vaginal naturel.
En ce qui concerne l’épithélium vaginal, il ne contient pas lui-même de glandes sécrétoires. Mais, quand l’excitation sexuelle est importante, les vaisseaux sanguins de la muqueuse vaginale gonflent et libèrent un autre liquide qui ruisselle au travers de la muqueuse à partir du système veineux et se mélange aux autres sécrétions vaginales.
Par ailleurs, il faut noter que souvent les sécrétions vaginales sont acides avec un pH normal compris entre 3,8 et 4,5. Cependant, des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) peuvent augmenter leur acidité.
Pour rappel, les sécrétions vaginales contiennent de l’eau, de la pyridine, du squalène, de l’urée, de l’acide acétique, de l’acide lactique, des aldéhydes, des cétones, des complexes d’alcools et de glycols, ainsi qu’une abondante flore bactérienne.
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Sandrine Tchamie
